Le programme «Ailes» apportera désormais des «ailes» aussi aux habitants de l’Artsakh réfugiés à Gyumri
Le 25 Août, le programme de réhabilitation de trois mois «Ailes-Gyumri», initié par l’agence de développement ...
La troisième phase du programme de réhabilitation de trois mois «Ailes», initié par l’agence de développement «Nous sommes nos montagnes», s’est achevée à Dilijan. Lors de cette étape, 29 enfants âgés de 6 à 18 ans et 17 parents déplacés de force de l’Artsakh ont participé au programme.
«Ailes» est un programme de réhabilitation complet qui comprend une thérapie par le sport (fitball, triathlon de force, jeux de cour, jeux de mouvement), une art-thérapie (thérapie par le sable, création d’histoires avec des fils) ainsi que des cours d’adaptation, de leadership et de développement des compétences.
«En novembre dernier, après le déplacement forcé, l’agence de développement «Nous sommes nos montagnes» a lancé un programme de réhabilitation pour les enfants déplacés de force d’Artsakh âgés de 4 à 18 ans et leurs parents. Le programme a été nommé «Ailes». Ce nom a pour nous une signification symbolique. «Ailes» reflète parfaitement l’ensemble des activités humanitaires de l’agence et les actions de Ruben Vardanyan en Artsakh, et désormais aussi en Arménie», explique Sona Hovhannisyan, coordinatrice du programme et responsable des initiatives éducatives et du développement du capital humain de l’agence.
En plus de restaurer leurs ressources physiques et mentales, les enfants ayant participé au programme ont acquis de nouvelles compétences et connaissances.
L’approche globale est l’une des particularités du programme de réhabilitation «Ailes». En travaillant avec les enfants, le programme intègre également les parents, ce qui renforce son efficacité et en rend les résultats plus durables.
«Le déplacement forcé qui a suivi le blocus a doublé, triplé, voire quadruplé le stress. Notre objectif principal était donc de maintenir une certaine stabilité grâce à un soutien psychologique. Lors de la première phase, nous avons évalué leur état mental à l’aide de méthodes psychologiques, puis, en les répartissant par tranches d’âge, nous avons mené un travail d’art-thérapie, entre autres activités», déclare Ani Apitonyan, psychologue du programme.
Dans le cadre du programme, les parents ont également participé à des séances de thérapie individuelles et de groupe, ainsi qu’à des activités favorisant les liens sociaux, comme la préparation collective de plats et de douceurs traditionnels, des excursions éducatives, etc.